Je pense que chez l'Homme en general, la médiocrité et la lâcheté prédominent. Par rapport au goût de l'effort, à la recherche d'excellence, au courage.

Je ne parle pas d'être forcément excellent ou trés courageux, mais seulement de rechercher ça. De faire l'effort de tendre vers ça.

Aujourd'hui, la tendance est bien au plaisir instantané, à la culture du vide ou pseudo-culture formatée, ultra-condensée.

Mon poème sur l'éloge de la lenteur.

 

On prend de moins en moins de temps de lire un essai, un roman historique. Trop long, inconcevable pour un.e jeune d'y consacrer autant de temps.

 

 

On a du mal à trouver un créneau pour un temps, une rencontre de qualité. Alors que l'on gaspille du temps individuellement à "scroller" des idioties sur son téléphone.

Les criminels n'avouent quasiment jamais, à moins que l'on ne leur apporte la preuve de leurs méfaits. Très peu de meurtriers ont le courage ou la dignité de reconnaitre leur responsabilité. Ne serait-ce que pour soulager les familles de victimes. Les aveux dans les affaires criminelles

Le signe du temps aussi, c'est aussi un goût pour la victimisation.

On se sert d'une prétendue oppression pour trouver des excuses à nos échecs. Cela signifie que nous ne sommes plus maitres de nos destins. C'est un état d'esprit passif, où l'on attend, par exemple, que l'entreprise dans laquelle on ne sent pas bien mette la clef sous la porte, pour changer de voie. Plutôt que prendre son destin en main, courageusement (démission, puis formation...)

Ce sont aussi toutes nos petites lâchetés du quotidien. On repousse le moment où l'on doit annoncer une mauvaise nouvelle, ou bien on trouve un moyen indirect de le faire (souvent source de malentendus)

 

L'affaire Leonarda, sous Hollande (2013) est un bon exemple d'indécision.

Retour à l'accueil