Eloge de la lenteur
16 janv. 2011ByIkimashoo
Je me trouvais au cœur du cyclone du temps
Il charriait mes désirs, mes joies et mes peurs
Mes brèves amours naissants au Printemps
Qui ne résistaient guère à l'hiver d'ailleurs
J'étais soufflé par l'effréné mouvement
De cette religion de l'instantané sans saveur
Qui ne laisse place à aucun sentiment
Qui venait sans cesse agresser mon cœur
Je plongeais malgré moi en soirées mondaines
Comme dans un bain sale et superficiel
Où flottaient les choses et les mauvaises dégaines
Qu'elles étaient loin, mes montagnes si belles
Je souhaitais faire durer l'instant
Il me fallait donc ralentir la vapeur
Depuis, j'ai des envies d'engagement
Et une toute autre vision du Bonheur