Bienvenue au Château de Veauce, dans l'Allier.

 

 

Le château fort est constitué de plusieurs ensembles architecturaux datant du 11éme, jusqu'au 18éme siècle. Ce qui est remarquable est l'harmonie dégagée de ce mélange des siècles. Il y a toujours un élément architectural, de décoration, qui permet de faire la liaison entre les styles.

Depuis 2002, le château appartenait à une britannique, Mme Elisabeth Mincer. Depuis 2022, l'ensemble de la propriété est à nouveau à vendre...Malgré une escouade de bénévoles trés motivés, les frais d'entretien et de restauration devenaient trop importants..

 

 

Beaucoup de travaux seraient encore nécessaires pour remettre en état l'édifice, ne serait-ce qu'à l'abris de la pluie pour certains bâtiments (toiture.)

Escapade au chateau de Veauce
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Le château de Veauce, c'est aussi la fameuse légende du fantôme de Lucie.

J'invite mes lecteurs à considérer cette histoire autrement qu'avec les simples réactions amusées, dubitatives et un peu dédaigneuses que ces récits inspirent habituellement. Car les faits sont trés troublants...

Tout commence en 1559. Guy de Daillon, seigneur et baron de Veauce, chevalier des Ordres du roi, vit alors dans son château fort avec son épouse Jacqueline de La Fayette, dame de Pont-Gibaud.

Un beau jour, une jeune fille de 18 ans, prénommée Lucie, se présente au château.

Lucie, est issue d’une famille noble, mais totalement désargentée. Elle est fort belle et le sait.

C’est Guy de Daillon qui l’accueille en personne et il n’est apparemment pas insensible à la beauté, au charme, à l’innocence et à la grâce de la demoiselle, puisqu’il l’embauche immédiatement comme servante.

Le soucis est que l'épouse devient rapidement trés jalouse de la jeune fille, car Guy de Daillon est comme envouté.

Tout bascule lorsque le Seigneur est appelé à partir en guerre pour le compte du Roi. En effet, à cette époque, les Seigneurs placés par le Roi à la tête d'un territoire, jouissaient de nombreux privilèges que l'on peut imaginer (comme l’absence d’impôts ...) En contrepartie, ils devaient se montrer fidèles au Roi et se rendre immédiatement disponible pour combattre lorsque celui-ci avait besoin de renfort pour gagner ou conserver un territoire...

Aussi, l'épouse soumise et discrète se retrouva seule au commandement du château et ne tarda pas à se muer en baronne tyrannique, avec désormais tout le loisir de se venger de la jeune favorite...

C'est ainsi qu'elle n'hésita pas à jeter Lucie dans la prison la plus isolée du château, sans possibilité d'en sortir. Lucie est trés brièvement nourrie, souffre du froid, de l'humidité..

Malheureusement, elle finit par décéder si cruellement.

Les villageois ne sont pas dupes et on tôt fait d'apprendre les injustes et cruelles circonstances de la mort de la jeune fille ..

Dés lors, on peut dire que la mémoire de Lucie aurait toujours demeurée entre les vieilles pierres vivantes du château..

 

 

Faisons un gros bond en avant pour en venir à l’expérience d'aout 1984, la plus marquante, qui relança définitivement la légende. En effet, une équipe de France Inter, menée par Jean-Yves Casgha, décida d'aller mener l'enquête sur place dans le but d'alimenter son émission de radio sur le paranormal, sans vraiment imaginer voir quoi que ce soit.. Pourtant, après 2 jours sur  place, une énorme surprise les attendaient.. C'est un auditeur qui "tuyauta" le journaliste sur l'histoire de ce château. En 1984, il appartient au baron Ephraim Tagory de la Tour. Un personnage sympathique, avenant, mais un peu fantasque. Il accueille volontiers les visiteurs pour leur parler de "Sa" Lucie, qu'il affirme voir souvent lors de ses promenades insomniaques.

L'équipe de France Inter était composée du journaliste Jean-Yves Casgha, d'une équipe technique venue avec du trés bon matériel audio et vidéo pour authentifier d’éventuels faits. Casgha demanda également à un  medium réputé, Raymond Réant, de se joindre à eux pour l’expertise. Celui-ci fut accompagnée de sa petite fille Aurore.

Le 1er jour leur a permis de se familiariser avec l'édifice, les différentes pièces, installer et tester leur matériel. Il ne s'est rien passé à proprement parler ce jour là, mis à part le sentiment de malaise ressenti par un membre de l’équipe.

Le 2éme soir, tout est en place pour enregistrer. La majorité de l'équipe (5 personnes) se trouve dans le chemin de ronde, entre la tour de l'horloge et la tour "mal coiffée"

L'autre groupe (2 personnes) se trouve dans une salle à part pour enregistrer l'audio. Le Baron de la Tour, lui, est en bas avec son épouse.

Minuit est bien passé, lorsqu'un halo de lumière apparait.

Celui ci semble générer sa propre lumière, variant d'une intensité faible à trés forte et grandissant jusqu'à atteindre la forme d'une silhouette de femme. Le mieux est encore d'écouter l'archive audio de l'Ina que j'ai mis en lien. Tout y est décrit et enregistré.

L'apparition se termine par une "explosion" de lumière, juste avant que le technicien audio déboule dans la salle effrayé : Dans son micro, il vient d'entendre une sorte de cri affreux et craint pour ses amis. Là aussi, il faut écouter l'enregistrement du son. On comprendra qu'il ne s'agit pas d'un cri, mais d'une saturation des ondes sonores, dues à une sorte de "jet" de condensation d'humidité trés froide. Après analyse dans un laboratoire parisien, il fut conclu qu'on ne pouvait fournir aucune explication plausible à ce son.

De cette expérience, l’équipe tire donc 2 preuves techniques : Cet enregistrement de son inexplicable et une photographie argentique du halo de lumière. La mauvaise netteté peut s'expliquer par le fait qu'il était trés difficile, dans le noir complet, de faire une mise au point nette sur un halo de lumière - ce n'est pas un objet physique -

 

 

Cette photo a été expertisée et confirmée non truquée (de toute façon, à l'époque, il n'y avait pas de photoshop et autres.. )

Escapade au chateau de Veauce
Escapade au chateau de Veauce

Ci-dessus, dans l'ordre :

- La photographie réalisée par l'appareil argentique du Medium Raymond Réant,lors de l'apparition d'aout 1984.

- Raymond Réant.

- Le baron Ephraim Tagory de la Tour, propriétaire du château dans les années 70 > 2000

S'il y avait un document, un lien à faire partager sur cette histoire, c'est bien l'archive audio de l'émission de radio Boulevard de l'étrange, en 1984. Celle-ci relate les faits le plus clairement possible et vous y trouverez l'intégralité de l'enregistrement audio de l'équipe de France Inter ayant fait l’expérience de l'apparition en aout 1984.

J'ajoute egalement le lien vers un petit reportage de France Télévision de l'époque. Cependant, je ne l'apprécie guère, car il avait clairement pour but de se moquer - gentiment - de l'affaire et du Baron Ephraim Tagory de la Tour.

Enfin, un lien vers l’enquête trés complète in-situ, d'un youtubeur spécialisé dans le paranormal (JRM Paranormal)

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