UN COMBAT TRÈS LÉGITIME

 

Les mouvements néo-féministes populaires #Metoo, #Balancetonporc ont permis de libérer la parole sur des comportements inadmissibles d'hommes mal éduqués, de tout milieu social, se croyant tout permis. C'est à dire, aussi bien le harcèlement de rue par de minables racailles, ou en entreprise / politique / milieu des arts, par des supérieurs hiérarchiques qui abusent de leur pouvoir ou autorité.

Il a été vraiment salutaire que tout cela sorte, car les femmes n'ont pas a subir ces harcèlements. Elles devraient pouvoir se balader sereinement dans la rue tard le soir, avancer dans leur carrière sans avoir à se soumettre à leurs supérieurs masculins ou simplement travailler, sans avoir à trouver des stratagèmes pour éviter certains collègues aux comportements déplacés. Les histoires de médecins-chefs, de chirurgiens qui mêlent l'abus de pouvoir aux insultes et remarques misogynes, quand ce ne sont pas des agressions agressions sexuelles, prouvent bien que cela touche tous les domaines pros et milieux sociaux. En tant qu'homme, cela me dégoute sincèrement.

Le ministère de l'égalité Femme-Homme (sic) veut se battre contre les violences conjugales. C'est une très bonne chose, car celles ci sont insupportables. D'ailleurs, j'ai toujours trouvé ça trés injuste que ce soit trés souvent la femme qui se retrouve à devoir quitter le logement commun et pas à l'homme violent (analogie avec les harceleurs en milieu scolaire ...) 

Même si je me demande sincèrement, avec tous les hommes célibataires bien éduqués qu'il y a, pourquoi autant de femmes choisissent des connards violents..

 

MAIS DÉVOYÉ PAR LES CONTRADICTIONS, INTOLÉRANCES ET EXCÈS

 

Cependant, le néo-féminisme de la nouvelle génération m'agace aussi... Car il est plein d’excès et de contradictions. Je comprend qu'après des décennies, voir des siècles de violence subie, d'abus encaissés sans broncher, la cocotte-minute qui a explosée provoque des réactions excessives en tout genre. Mais le néoféminisme est bien plus radical dans sa forme que celui des décennies précédentes. Il va immédiatement au clash, en refusant d'écouter toute  nuance. Il est plein de contradictions et à géométrie variable.

Bien entendu, il y a toutes ces véritables violences sexistes et surtout ces affreux et incontestables féminicides. Mais, à longueur de journée, les médias nous assènent de témoignages et de chiffres accablants sur les inégalités hommes-femmes, que ce soit en terme de partage des tâches ménagères qu'en terme de différences salariales. Pourtant, autour de moi, je ne vois aucun homme en couple qui soit dans ce cliché du beauf qui reste sur son canapé à jouer à la console pendant que sa copine fait la vaisselle. Est-ce que ça existe encore ça franchement ?! (si oui, renvoi à ma réflexion sur les hommes célibataires bien éduqués...)

 

Clubs de sports, piscines proposent de plus en plus  de séparer les hommes des femmes..

 

Concernant l'inégalité de salaires H-F à compétence égale, cela existe encore, c'est vrai et c'est tout à fait anormal. Mais cela concerne surtout les cadres dirigeants des grandes entreprises. Dans plein d'autres secteurs d'activité salarié, je n'ai vu aucune femme moins bien payée qu'un homme au même poste (en 15 ans d’hôtellerie par exemple, j'ai eu l'occasion de comparer nos fiches de paie entre employé.e.s..)  En revanche, j'ai vu plusieurs femmes clairement user de leur charme auprès du patron pour obtenir un avantage professionnel (meilleur planning, meilleur poste, meilleur salaire ...) ou des grandes boites offrir d'emblée une revalorisation salariale uniquement pour les femmes (témoignage d'une amie informaticienne en 2021)

Dans les grandes entreprises, on aime surfer sur les thèmes à la mode et bien pensants, comme l'écologie, le racisme et donc le féminisme. Du coup, on organise des "formations à la lutte contre le sexisme" , avec une Grande Prêtresse formatrice, payée pour expliquer pendant 2h aux hommes présents qu'ils sont des harceleurs en puissance. Et je ne sais pas si vous êtes en mesure de refuser de participer à cette mascarade ... 

C’était en tout cas recommandé par le ministère dirigé par Marlène Schiappa en 2019 :

 

 

 

 

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Contre-exemples d'inégalités hommes-femmes

 

Je trouve que l'on ne parle quasiment jamais des nombreux domaines de la vie professionnelle ou sociale, dans lesquels les hommes subissent des inégalités et des discriminations évidentes par rapport aux femmes. Pour le dire autrement : Il y a de nombreux domaines de la vie où les femmes sont fortement avantagées.

En effet, on pourrait citer de nombreux métiers où il est socialement convenu qu'ils sont majoritairement destinés aux femmes. Sage-femme, aide maternelle... cela se comprend aisément. Mais on voit également peu d'instituteurs, d'infirmiers. Je trouve ça anormal et injuste. Selon moi, c'est une barrière psychologique trés analogue à celle qui existe chez les jeunes filles n'osant pas se lancer dans des études scientifiques.

 

Ce film traite une idée originale !

 

Un homme qui a fait de l'éducation de jeunes enfants son métier, est souvent victime de préjugés (conséquences collatérales des affaires de pédophilie ? )  "Un père m'a intimé l'ordre de ne pas toucher sa fille" raconte un instituteur (Femina, Septembre 2022)

 

Ici, l'exemple d'un jeune homme ayant subit les remarques sexistes de collègues ou entourage, car il a choisi un métier "chasse gardée" des femmes (source : Femina, Janvier 2019)

 

 

Dans le film Mystère (2019) le personnage de l'instituteur, un homme donc, est totalement désexualisé, dé-virilisé et non respecté dans sa fonction d'enseignant. On dirait un eunuque. Je trouve ça honteux et pas du tout anodin par rapport à notre époque : Il travaille avec de jeunes enfants, il est un homme blanc, donc il aurait été suspect de camper un personnage d'homme hétérosexuel avec sa virilité. Il fallait donc le désexualiser. Incroyable et ... effrayant !

Lorsque vous êtes une jeune lycéenne ou étudiante, vous pouvez très facilement vous faire de l'argent de poche en tant que babysitteuse. Essayez en tant que jeune homme.. Vous aurez 0 réponses... Ce n'est pas dans les mœurs des familles...

Lorsque vous cherchez une colocation, ou à faire du couchsurfing, de l'auto-stop...vous avez beaucoup plus de chances de trouver une place en tant que femme. Les femmes ont un pouvoir de séduction dont elles ont parfaitement conscience et utilisent quand il faut.

 

A une époque, j'ai eu besoin d'un job temporaire et suis allé à une journée de recrutement dans le domaine du secrétariat / hôtesses/hôtes d'accueil. J'y étais allé sans à priori et il n'y avait pas besoin de diplôme particulier. Les jeunes femmes présentes n'en avaient pas, mais ce n’était pas un soucis pour leur proposer des missions. Or, j’étais le seul gars et en substance, la recruteuse m'a fais comprendre devant les autres que ce n'était pas vraiment la place d'un homme..

 

Si on veut parler de contres-exemples d'inégalité, on peut continuer  : Imaginez un homme célibataire, hétéro, qui voudrait adopter. C'est juste quasiment impossible. Et s'il y parvient, vous pouvez être sûr qu'il sera beaucoup plus surveillé (= emmerdé ndlr) par les travailleurs sociaux. Sur les 1 857 dossiers reçus dans les dix départements faisant l’objet d’une enquête de l’Institut national d’études démographiques (Ined) en 2001-2002, seuls cinq hommes étaient candidats, soit moins de 0,3 % des postulants. Notons que cette année-là, aucun n’a reçu de réponse favorable. Alors que sur les 10,6 % de candidates qui étaient célibataires, 6,8 % ont obtenu le sésame pour adopter. "Au cours des douze mois de la procédure d’agrément, j’ai en effet du supporter des réflexions déstabilisantes, du type : "Etre célibataire à 40 ans, ce n’est pas normal !" dixit l’assistante sociale, raconte Nicolas, père d'un petit vietnamien adopté. (Marie-Claire, 2016)

 

 

L'Ere du Féminicène : Entre Encensement et position victimaire

 

Il y a également une solidarité féminine très forte, que je trouve remarquable d'ailleurs !  Dans certains pays nordiques, des collèges réservés seulement aux filles ont d'excellents résultats. Libérées du regard des garçons, tout semble plus calme, plus serein, plus dans l'entraide et la bienveillance, moins de distractions inutiles. Les résultats y sont bien meilleurs que dans un collège mixte. Sincèrement, même si je suis un gars, j'aurais beaucoup aimé vivre ma scolarité dans un établissement comme ça. Pas de petits caïds qui perturbent les cours, de comportements puérils, de remarques stériles etc...

Société patriarcale ?? De manière générale, je trouve au contraire que ce sont les valeurs féminines qui triomphent aujourd'hui. Trop à mon goût. Nous sommes dans un Soft Power féminin. La force physique n'est plus nécessaire de nos jours, pour gagner de l'argent ou sa "dignité" masculine (moins de métiers manuels, fin du service militaire...) C'est un fait. Or cela nous pose un problème en tant qu'homme, nous fait douter quant à notre place, notre virilité, les nouveaux code de la séduction... Cela me fait d'ailleurs penser à un commentaire que j'ai trouvé pathétiquement machiste de la part d'une de mes "amies" facebook : Elle racontait que le copain de sa meilleure amie n’était pas capable de rénover la salle de bain, changer le papier peint etc.. "Mais à quoi sert-il ??" écrivait elle en commentaire. Je lui ait alors fait remarquer à quel point, selon moi, sa réaction relevait d'un machisme inversé, basé sur les mêmes archétypes sociaux dont se plaignent les femmes. C’était comme si un homme disait de sa femme qui ne ferait pas la vaisselle : "Mais à quoi elle sert-elle ma femme ?! Même pas capable de faire la vaisselle !

Un exemple parmi les nombreuses contradictions des néos féministes... Notamment, leur silence assourdissant concernant la GPA, qui est selon moi une affreuse exploitation du corps des femmes. Comment les néo-féministes peuvent elles accepter ça ?? On ne les entend jamais à ce sujet. Pourtant, c'est une marchandisation du corps de femmes qui sont contraintes de réaliser cet acte si important, uniquement parce qu'elles ont besoin d'argent (voir article du Figaro, Aout 2024) Exactement comme la prostitution. Dans les cliniques privées des pays de l'Est, ces femmes pauvres sont regardées et analysées comme de simples ventres par les médecins complices. Ils entrent dans leurs chambres sans même frapper à la porte,  aucune indemnité ne leur est offerte en cas de fausse-couche ... Marché de la GPA en Ukraine

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Une femme vient tranquillement parler de détournement de mineur dans une émission grand public. Imaginons un seul instant la même chose avec un homme. On parlerait immédiatement de pédophilie et tout ce qui s'en suit.

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Le néo féminisme est honteusement à géométrie variable, car ses adeptes ne veulent pas "pointer du doigt des minorités déjà discriminées". Comme l'explique la sociologue algérienne Marieme Helle Luc, il y a une "hiérarchisation des droits humains".

Par exemple, les néo-féministes qui dénoncent le patriarcat, n'osent rien dire sur le port du voile islamique, qui est pourtant un putain d'exemple de patriarcat (même si je peux concevoir que certaines le portent réellement par "pudeur")

 

 

 

Lors du tragique épisode des agressions sexuelles massives de la nuit du nouvel an 2016 à Cologne, elles ont tenté de trouver tous les subterfuges possibles pour masquer le fait que les agresseurs étaient tous des migrants du Maghreb. Y compris accuser les hommes blancs allemands. L'enquête de police allemande a pourtant révélé que sur les 120 agresseurs identifié à ce jour, l'immense majorité étaient de nationalité marocaine ou algérienne.

Claire Géronimi a été victime d'un viol par un sdf de nationalité centrafricaine sous OQTF dans son hall d'immeuble en 2023. Elle a contacté plusieurs associations féministes pour témoigner. "J'ai obtenu plusieurs types de réponses : Des redirections polies - où l'on me disait de prendre soin de moi - des réponses agressives, voir un silence total" (Le Figaro, Novembre 2024)

 

Silence aussi des féministes sur les clips de RAP hyper machistes, car il ne faudrait pas critiquer une 'jeunesse' de banlieue "déjà oppressée" ...   : Peut-on être féministe et aimer le rap ?

 

 

Masi Alinejah, réfugiée iranienne ayant échappé à plusieurs tentatives de meurtres pour avoir revendiqué sa liberté : "Où sont ces féministes occidentales qui hurlent "Mon corps, mon choix !" en soutien à l'avortement, mais n'hésitent pas à revêtir le foulard lorsqu'elles se déplacent en voyage officiel en Iran ?"  (Le Figaro, Sept 2022)

 

L'euphémisme de la pudeur, pour dissimuler le sexisme et le patriarcat. Pendant que le mari est peinard en maillot de bain sur la plage, la femme crève de chaud sous son burkini...   Ici, l'essai de Naëm Bestandji

 

Mona Jafarian, une autre Iranienne exilée, conférencière, consultante et co-fondatrice de l'association Femme Azadi", clame "Plutôt mourir les cheveux au vent, que de vivre humiliée par ce voile et tout ce qu'il représente"

 

 

 

Les néo féministes préfèrent viser les hommes blancs, hétérosexuels, cibles beaucoup plus faciles (où est le courage la dedans ?) Pour le coup, les FEMENS (issues des pays de l'Est) malgré tous leurs excès, sont plus universalistes dans leur combat, que les néo féministes occidentales. Elles n'hésitent pas à s'attaquer, aussi, au "Patriarcat" issu des cultures arabo-musulmanes. 

Aujourd'hui, un nouveau féminisme identitaire se développe, comme le collectif Némésis, afin de nuancer et / ou de combler les angles morts du néo-féminisme radical. Caroline Fourest explique "Cette bêtise identitaire existe à l’extrême gauche, qui va trouver que les viols du 7 octobre 2023 sont des actes de résistances, mais qui voit une micro vexation sexiste comme un génocide. On, est dans une confusion totale. Mais il existe aussi à l’extrême droite, comme les Némésis, qi se disent féministes et qui ne vont dénoncer que les viols de rue'

 

Cette insupportable liste d'injonctions "pour rendre la vie des femmes plus supportables" (VICE, 2021) me semble évoquer des personnes quasiment en situation de handicap ! On y voit bien l'ampleur de cette idéologie victimaire, ainsi qu'un énorme ressentiment.

 

 

Il faudrait "encenser" toutes les femmes (sans distinction, sans savoir si elles sont véritablement compétentes ou tolérantes ou emphatiques) Juste parce qu'elles sont femmes. Si elles affirment quelque chose, cela vaudrait immédiatement vérité absolue. "Si une femme l'a dit, alors pas besoin d'aller vérifier" , nous indique t-on dans cette liste de dizaines de commandements (au ton insupportablement impératif)  En tant qu'homme, ce genre de texte à l'effet totalement inverse du but recherché : Il m'agace tellement qu'il ne me donne pas du tout envie de faire plus d'efforts. 

 

Toutes les femmes sont présentées comme "extraordinaires" et "fortes", dans les publicités, les médias.  Mais en même temps, il faudrait construire autour d'elles une bulle de protection totale contre toute sorte de désagréments, de petites contrariétés ou de remarques venant d'hommes.

Les collègues masculins devraient intervenir tout de suite pour faire cesser une remarque sexiste, ou faire remonter à leur Direction les éventuelles remarques désobligeantes. Dans ce cas, si elles ne peuvent pas se défendre elles-mêmes, mettons ces néo-féministes sous tutelle. Il faut savoir ce qu'on veut : Se revendiquer "Femmes Fortes" ou avoir besoin d'être constamment protégées comme des petits êtres fragiles...

L'auteure du riche et passionnant Feminicène (en référence à une nouvelle "Ère" , dédiée aux femmes..) Vera Nikolski, dénonce cette posture victimaire. Les femmes doivent plus leur émancipation aux progrès techniques (machine à laver, progrès technique dans les champs..) qu'à la chute du "patriarcat". Par conséquent, elles devraient plutôt continuer de se bagarrer pour faire une belle carrière et se faire avancer la science, plutôt que se victimiser.

 

Dans la culture, en particulier le cinéma et la littérature, les femmes sont en permanence mises en avant... Jusqu'à réécrire des textes pour les encenser. Par exemple, les romans jeunesse du très célèbre écrivain britannique Roald Dahl sont aujourd'hui plusieurs fois réécrits par un éditeur anglais. Dingue et terrifiant.... Alors que celui-ci avait bien stipulé de son vivant qu'il ne voulait pas qu'on touche à une virgule de ses textes. Pourtant, avec l'accord de ses descendants wokistes et féministes, "Vieilles sorcières" devient "vieux corbeaux" , "elle était secrétaire" > "elle était scientifique de haut niveau" !!  Comme si un lecteur, même jeune, était si débile qu'il serait incapable de replacer le texte dans le contexte d'une époque ! En outre, on sent bien le côté revanchard - et stérile - de la démarche.

 

Au niveau de la justice, même s'il est vrai que les plaintes des femmes pour violence conjugales ne sont pas assez prises en compte, un simple témoignage d'une femme à l'encontre d'un homme lui vaudra les foudres de la justice. Ainsi que des médias s'il est célèbre. Il n'aura pas la moindre chance, même s'il n'y a aucune preuve matérielle.. L'homme sera cloué au piloris et ce, bien avant son procès officiel. 

L'essayiste Tristane Banon (agressée sexuellement par D.Srauss Kahn) dans son livre salvateur La Paix des Sexes, révèle bien les incohérences, les contradictions de ce féminisme à géométrie variable : "Les néoféministes refusent leur aide à la jeune Mila, sous prétexte de ne pas vexer un autre "club" de victimes (les musulmans ndlr)"

 

"Quand le statut de victime tend à devenir une valeur ajoutée, un anoblissement que certaines veulent acquérir à tout prix comme on cherche à atteindre un statut social, je pense, au contraire, qu’héroïser la victime plutôt que de vouloir la respecter, c’est tuer la guerrière, assassiner la créatrice, valoriser la soumise, poser un interdit sur le fait que la femme soit l’égale de l’homme"

 

 

 

La psychanalyste Hélène Vecchiali dénonce une forme de violence insidieuse : "La société valorise le féminin de manière éhontée. La douceur, la parole, le consensus, au détriment de ce qui est pointu, piquant, tranchant. Il est demandé aux hommes de développer des qualités féminines, comme si les femmes avaient tout juste et les hommes, tout faux !"

 

 

Dans le film Barbie, on assiste à un nouveau paradoxe ultime : La convergence entre des symboles ultra genrés (talons haut, couleur rose partout, superficialité...) et la libération de la femme. En effet, les femmes s’étant débarrassés du joug des hommes, elles peuvent désormais assumer de porter toutes sortes d’attribut ultra stéréotypés : Ces derniers ne sont plus le signe d'une injonction du patriarcat, mais vus comme un signe ultime de la victoire du féminisme.

 

J'aurais de nombreux autres exemples, qui me font me demander si, aujourd'hui, dans nos démocraties occidentales du moins, il ne vaut mieux pas naître fille...

 

Eugénie Bastié : "Abolir la prostitution, mais autoriser la GPA. Supprimer la différence des genres, mais exiger l'égalité des fonctions. Réclamer l'abolition de la maternité, mais accepter l'imposition du voile" : Le néo féminisme est un nid d'incohérences

 

 

 

A l'instar de la trés courageuse Thais D'Escuffon, je recommande aux hommes, sans se couper de la gente féminine bien sûr, de se forger une autonomie totale, de se lancer leurs propres défis et aventures à relever et à concrétiser, grâce à leur effort et travail.

Dans une relation, faire confiance à sa conjointe, mais se prémunir mentalement d'une rupture et toujours rester indépendant financièrement. Pas question de se faire plumer comme Jeff Bezos, le Prince Charles ou Paul Mc Cartney en cas de divorce (En Occident, celui-ci est demandé à 70% par les femmes)

Je pense que la question la plus importante à se poser est celle-ci : Est-ce que les rapports Hommes-Femmes s'améliorent grâce au néo-féminisme, au mouvement Metoo ? Sont ils plus apaisés ? Je ne pense clairement pas. Au contraire, je pense que les deux genres ont de plus en plus de mal à communiquer et que cela engendre de la frustration, de la solitude, des deux côtés. A en croire Barbie, "la lutte féministe n'aspire plus à une égalité des sexes, désormais ringarde, mais plutôt à une revanche des femmes qui pourraient désormais écraser les hommes en toute impunité, dans un mépris non dissimulé et même revendiqué" (Anne Guery, Le Figaro Juillet 2023)

 

Dans Formés à la haine des femmes (J.C Lattés, 2023) Pauline Ferrari décrypte l’essor des mouvements masculinistes qui se développent depuis 10  ans sur internet. Selon l'auteur, ce mouvement , qui estime que l'homme souffre de l'émancipation des femmes" risque de créer une haine déplorable.

 

 

BIBLIOGRAPHIE

Ma vision du néo-féminisme radical
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