Était-ce mieux avant ? Je pense que nous sommes en droit de nous poser la question, de manière décomplexée, ne serait-ce que dans le domaine de l'écologie. En effet, d'une part les dégâts liés aux pollutions multiples depuis le début de l'ère industrielle sont malheureusement incontestables. D'autre part, il est tout aussi incontestable que les façons de vivre et les savoir-faire rudimentaires - mais plein de bon sens - des citoyens des époques pré-industrielles étaient bien plus respectueux de l'environnement. J'en veux pour preuve le retour à l'utilisation de techniques anciennes, qui retrouvent une seconde jeunesse, par leurs performances écologiques (isolation traditionnelles des habitations, potagers, compost, anti-gaspillage...)

 

Assiste t-on à une prise de conscience ?

Est-ce bientôt la fin de l’hyper-consommation ? Incitée, presque imposée depuis la fin du 20éme siècle, de plus en plus de citoyens tentent de s'en détourner de d’hyper consommation,

Les nouveaux enjeux environnementaux, les crises économiques, ainsi que le souhait de ne plus « acheter pour acheter » sont les principaux facteurs de ce changement. On veut du sens et du durable, alors qu'aujourd'hui, c'est encore beaucoup l'achat compulsif et l’obsolescence programmée qui prédomine.

Aussi, on redécouvre une façon de vivre et de consommer qui existait il y a 50 ans. En y trouvant du bon dans sa simplicité, son bon sens, son aspect peu couteux et respectueux pour l’environnement.



Quelques exemples :


Le respect de l’environnement dans la vie quotidienne :

On redécouvre le compost, le chauffage au bois, le recyclage des déchets et des vêtements, le respect du rythme des saisons dans ses achats de fruits.

On abandonne les systèmes de climatisation trop gourmands en préférant : Une cheminée à l‘étanol avec de bons gros pulls en hiver. En améliorant l'isolation de son habitat grâce à des matériaux et techniques performantes d'hier ( isolant en paille, en chaux ... ) , murs en argile...

 

 


Le retour du commerce de proximité :

Les petits commerces se sont d'abord installés en centre ville. Ensuite, ils l'ont quitté, concurrencé par les supermarchés et grandes surfaces spécialisées qui s’installent en périphérie (plus de place pour exposer, se garer en voiture...) Aujourd’hui, il semblerait, malgré la crise, que les commerces de quartier de qualité, prennent leur revanche. Les citoyens en ayant assez de la surconsommation et l’accumulation de produits inutiles. Reste que les petits commerces de centre-ville souffrent beaucoup. Surtout les commerces à stocks (concurrence des centres commerciaux en périphérie, d'internet..)

Il y a aussi un besoin de contact retrouvé avec les artisans et commerçants indépendants, plutôt que de faire ses courses sans adresser la parole à personne et donc sans conseils.

Cependant, selon Edouard Leclerc, dont le chiffre d’affaires de ses hypers se maintient bien, les grandes surfaces qui souffrent réellement sont celles qui n’apportent ps ce dont le consommateur attend : Des prix bas et beaucoup de choix.




La voiture électrique :

Aujourd'hui, tous les constructeurs semblent décider à s'y mettre enfin (on en reparle pourtant depuis plus de 10 ans  )
Mais qui se souvient du fait que dans les années 30, les livreurs de lait du 13éme arrondissement de Paris par exemple, faisaient leur tournée en estafette électrique ?  Idem pour les milkmen anglais... Et les tramways ? Les villes avaient démantelé les lignes unes par unes, alors qu'on voit son grand retour partout en Europe depuis les années 2000..



A milkman
 
 
Cependant, , il ne faut pas croire qu'en matière de transport privé, le tout-électrique serait la solution miracle. Si tout le monde roulait en électrique, les véhicules fonctionneraient en réalité à l’énergie nucléaire. En outre, les batteries électriques sont une catastrophe écologique, car trop complexe à recycler.

 

 

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