Symptômes de la crise sociale et du logement, on voit de plus en plus d'habitations sauvages, abritant des sans domiciles fixes : Profitant d'espaces publics non utilisés, de recoins abandonnés, les personnes à la rue reconstituent un semblant d'intimité, de sécurité.

Suite à de nombreuses maraudes, les sans abris m'ont tous expliqué la même chose : Ils préfèrent vivre dehors, plutôt que d'aller dans les centres d’hébergements prévus. En effet, dans ces lieux souvent peu propres, où l'on peut se faire voler ses affaires, où les chiens ne sont pas admis, ils se sentent enfermés, contraints à des horaires fixes (19h maximum pour les repas, sans possibilité de ressortir après) Dehors, ils se sentent plus libres.

Habitation sauvages de Paris
Habitation sauvages de Paris

La grande majorité des sans domiciles fixes recherchent la discrétion lorsqu'ils se mettent à construire un abris de fortune. Quand ils repèrent un espace public abandonné, à l'écart, mais dans un quartier calme et sécurisant, ils l'investissent au fur et à mesure. Le plus important est d'y installer un toit et un sol imperméable.

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Mais il arrive que l'on rencontre de véritables cabanes dans des lieux trés fréquenté. Comme cette construction assez incroyable, sur une avenue trés fréquentée. La personne a d’abord repéré cet ancien accès condamné du chauffage parisien, puis à construit son abris, au fur et à mesure. Maintenant, un vaste espace au sol est pour ainsi dire privatisé..

Habitation sauvages de Paris
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Dans le Bois de Vincennes, les cabanes sont répandues depuis des années. C'est trés humide l'hiver, mais il y a de l'espace et des bosquets discrets.

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